Efficacité
Quantité effets secondaires
Hospitalisé sous contrainte suite à une phobie scolaire (ayant vécu harcèlement et isolement volontaire de la part des autres, j'étais devenu trop anxieux pour retourner au lycée), j'ai été déclaré "schizophrène" en trois jours au motif que... Je fais les cent pas quand je réfléchis. C'est sûr qu'enfermé dans sa chambre avec aucune autre occupation que des livres, je passa...lire la suiteis du temps à réfléchir. Je n'avais plus le droit de rien, ne serait-ce que sortir à l'extérieur voir la lumière du jour, donc oui, désespérément j'ai demandé à sortir, suite à quoi j'ai subi des menaces du personnel hospitalier.
On m'a rapidement mit sous Risperdal (4 mg/jour) et il a fallu peu de temps pour que les effets secondaires se manifestent, j'étais devenu un légume, léthargique, je bavais, j'avais les membres qui tremblaient (impossible d'utiliser un stylo ou d'ouvrir une porte !), je n'arrivais plus à penser, ni à ressentir quoi que ce soit, de temps en temps je n'arrivais même plus à ouvrir la bouche et à parler, j'étais une coquille vide qui passait son temps allongé sur son lit à ne rien faire. Ma mère devait, à 18 ans, recommencer à me nourrir à la cuiller, je n'étais plus capable de le faire. Face à l'ébranlement que ça a causé dans ma famille, le psychiatre a continué à leur rappeler le "diagnostic" et la nécessité que je prenne le médicament (alors que jamais rien dans mon histoire ne pouvait faire penser à de la schizophrénie). Au bout de huit mois, le psychiatre a diminué par deux la dose, et retrouvant une partie de mes esprits, j'ai instantanément arrêté le traitement, sans avis médical. Au bout d'une semaine j'étais redevenu moi-même. Aucun effet bénéfique donc (et pour cause !), par contre mes parents ont eu des idées suicidaire à cause de cette maltraitance médicale. Je trouve extrêmement grave ce genre de négligence dans la psychiatrie actuelle en France.
Un an après, un psychiatre en libéral m'a diagnostiqué en dépression et avec une forte anxiété sociale, et m'a prescrit de la Quétiapine à 50 mg/jour, ça m'a changé la vie et aujourd'hui, je me considère "normal", posé, je réussis brillamment mes études. Je resterai probablement traumatisé à vie de mon expérience avec le Risperdal qui pour moi relève de la maltraitance médicale, surtout dans les conditions dans lesquelles il m'a été prescrit, alors que je n'avais que 18 ans. Mon psychiatre de l'époque a reconnu, avec du mal, une "erreur de diagnostic", tout en refusant d'admettre que l'emploi du médicament était injustifié et en insistant sèchement pour que nous n'en reparlions jamais. À tout éventuel lecteur, faites attention, ce n'est pas un médicament anodin : discutez-en avec votre médecin et soyez sûr que son diagnostic a été posé de manière éclairée. À tout éventuel proche de personne qui connaît la même expérience que moi, je vous souhaite du courage et je vous incite à poser vos questions au médecin, sans toujours prendre ses dires pour parole d'évangile : le principe d'un médicament est qu'il soit bénéfique...
Hospitalisé sous contrainte suite à une phobie scolaire (ayant vécu harcèlement et isolement volontaire de la part des autres, j'étais devenu trop anxieux pour retourner au lycée), j'ai été déclaré "schizophrène" en trois jours au motif que... Je fais les cent pas quand je réfléchis. C'est sûr qu'enfermé dans sa chambre avec aucune autre occupation que des livres, je passais du temps à réfléchir. Je n'avais plus le droit de rien, ne serait-ce que sortir à l'extérieur voir la lumière du jour, donc oui, désespérément j'ai demandé à sortir, suite à quoi j'ai subi des menaces du personnel hospitalier.
On m'a rapidement mit sous Risperdal (4 mg/jour) et il a fallu peu de temps pour que les effets secondaires se manifestent, j'étais devenu un légume, léthargique, je bavais, j'avais les membres qui tremblaient (impossible d'utiliser un stylo ou d'ouvrir une porte !), je n'arrivais plus à penser, ni à ressentir quoi que ce soit, de temps en temps je n'arrivais même plus à ouvrir la bouche et à parler, j'étais une coquille vide qui passait son temps allongé sur son lit à ne rien faire. Ma mère devait, à 18 ans, recommencer à me nourrir à la cuiller, je n'étais plus capable de le faire. Face à l'ébranlement que ça a causé dans ma famille, le psychiatre a continué à leur rappeler le "diagnostic" et la nécessité que je prenne le médicament (alors que jamais rien dans mon histoire ne pouvait faire penser à de la schizophrénie). Au bout de huit mois, le psychiatre a diminué par deux la dose, et retrouvant une partie de mes esprits, j'ai instantanément arrêté le traitement, sans avis médical. Au bout d'une semaine j'étais redevenu moi-même. Aucun effet bénéfique donc (et pour cause !), par contre mes parents ont eu des idées suicidaire à cause de cette maltraitance médicale. Je trouve extrêmement grave ce genre de négligence dans la psychiatrie actuelle en France.
Un an après, un psychiatre en libéral m'a diagnostiqué en dépression et avec une forte anxiété sociale, et m'a prescrit de la Quétiapine à 50 mg/jour, ça m'a changé la vie et aujourd'hui, je me considère "normal", posé, je réussis brillamment mes études. Je resterai probablement traumatisé à vie de mon expérience avec le Risperdal qui pour moi relève de la maltraitance médicale, surtout dans les conditions dans lesquelles il m'a été prescrit, alors que je n'avais que 18 ans. Mon psychiatre de l'époque a reconnu, avec du mal, une "erreur de diagnostic", tout en refusant d'admettre que l'emploi du médicament était injustifié et en insistant sèchement pour que nous n'en reparlions jamais. À tout éventuel lecteur, faites attention, ce n'est pas un médicament anodin : discutez-en avec votre médecin et soyez sûr que son diagnostic a été posé de manière éclairée. À tout éventuel proche de personne qui connaît la même expérience que moi, je vous souhaite du courage et je vous incite à poser vos questions au médecin, sans toujours prendre ses dires pour parole d'évangile : le principe d'un médicament est qu'il soit bénéfique...
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