Efficacité
Quantité effets secondaires
Soyons clair, en matière de résultat, Procuta/Roaccutane fait des "miracles". Mais à quel prix ?
Entre 2010 et 2011 (j’avais 17/18 ans), j’ai testé le traitement Procuta durant 6 mois, cependant je fais partie de cette minorité chez qui cela n’a pas marché, voici mon expérience et mon avis.
Je complexais de mon acné avancé. Sensible aux solutions naturelles, j’ai d’abor...lire la suited testé un régime sans lait durant 7 mois, j’ai constaté une amélioration d’environ -30% de boutons, insuffisamment cependant au vu de mes attentes. J’ai donc testé d’autres solutions externes naturelles, sans effet, et une crème de visage chimique, à appliquer avant d’aller dormir qui n’a pas eu d'efficacité particulière hormis décolorer mes draps (?!).
Courant 2010, deux amis m'ont conseillé le traitement Procuta, qui a radicalement supprimé leurs acnés en 6 mois de traitement, séduisant ! Décembre 2010, appuyé par une dermato, je décide d’en faire autant, malgré l’avis défavorable de mes parents. Quartes mois de traitement : je n’avais quasiment plus d'acné et plus de traces deux mois plus tard. Qu’on se le dise, ce fût une véritable libération intérieure et une réelle prise de confiance en moi (très précieuse durant l’adolescence) ! J’ai malheureusement vite déchanté, au huitième mois (soit deux mois après la fin du traitement), je n’ai pu que constater la réapparaissions progressive de l’acné. Neuvième mois : ma dermato m’a conseillé des antibiotiques, m’indiquant que dans un ou deux mois max., tout serait réglé. Treizième mois : des douleurs en bas du dos s'intensifient depuis plusieurs semaines, jusqu’au point que marcher en devenait une épreuve. Terminé de supporter les effets secondaires depuis plus d’un an sans bénéficier des résultats, j'arrête les antibiotiques, et j’accepte : le traitement Procuta (=Roacutane) n'a pas fonctionné. Mi-Janvier, je vais voir un chiropracteur m'indiquant que le mal de dos provenait d’une inflammation des intestins ce qui a poussé sur mon bassin, petite manipulation pour replacement de ce dernier et c'est rentré dans l'ordre entre 15 jours. J’apprends au passage que les antibiotiques détruisent la fleur intestinale...
J’ignore pourquoi cela n’a pas fonctionné sur moi. Sur les forums certains parlent du fait que ce traitement serait déconseillé aux personnes ayant un taux élevé de testostérone (consultable par prise de sang), on parlerait dans ce cas d’une acné dite « hormonales », à confirmer.
Aujourd’hui, j’ai 25 ans, j'ai de l’acné depuis mes 15 ans, de plus en plus discrète cependant, sans doute dû à un second régime temporaire d'un an au crudivorisme en 2014 (régime alimentaire visant à consommer principalement ou exclusivement des aliments crus, oh oui c’est raide ! mais dans ces conditions, on pourrait décrocher la lune pour avoir une belle peau !). Ce fût bien plus efficace que le régime sans lait (diminution de 60 à 70% en un an, photo à l’appui, la médecine conventionnelle commence tout juste à découvrir le lien entre alimentation et acné). Je pense cependant qu'on peut avoir des résultats similaires avec un régime alimentaire moins drastiques, en évitant les aliments dont je qualifiais "d’acnogènes". J’ai depuis repris une alimentation plus conventionnelle (car j'ai trouvé ce régime très contraignant sur d'autres aspects), sans pour autant voir revenir une armée de boutons. J’ai cependant respecté quelques règles alimentaires, du moins à domicile notamment remplacer : lait de vache par lait de riz, fromage de vache par fromage de brebis et chèvre, pâte-riz-couscous blanc par du semi-complet, sucre blanc (éviter les sodas au passage) par sucre complet, pain blanc par du pain aux farines anciennes (blé, petit épeautre pauvre en gluten), limiter la viande rouge. Et bien sûr une alimentation équilibrée avec fruits & crudités, en privilégiant au maximum le bio (quand c’est possible). En parallèle, j’ai aussi fait un travail de développement personnel pour accepter mon physique auprès des autres (loin d’être évident je vous l’accorde !).
Même si mon échec est un cas isolé, je ne peux que vous déconseiller ce traitement. D’une part pour les nombreux effets secondaires durant le traitement, d’autre part pour les conséquences non maîtrisables à moyen ou long terme sur le corps, il suffit de lire la notice pour comprendre à quoi l’on s’expose.
Effets secondaires personnellement constatés durant les 6 mois de traitement :
- dépression : tout les évènements étaient plus lourds à supporter durant le traitement.
- grosses courbatures durant les premières semaines.
- dessèchement de la peau et des lèvres constant.
- saignement de nez deux à trois fois par jour : en cours, en pleine nuit ...
- peau très fragile (soleil déconseillé), plaque rouge sur le visage et sur le haut du torse, parfois les bras.
- mal de dos, activité sportive déconseillée.
- transpiration excessive en fin de traitement (moi qui transpire très peu à la base), 15min de VTT et je transpirais plus que 3h de vélo auparavant !
- mains moites en fin de traitement (gênant quand il s’agit de tenir la main de sa copine, dire bonjour à ses potes...). Ces deux problèmes de transpirations se sont réglé 3 mois après la fin de Procuta.
Soyons clair, en matière de résultat, Procuta/Roaccutane fait des "miracles". Mais à quel prix ?
Entre 2010 et 2011 (j’avais 17/18 ans), j’ai testé le traitement Procuta durant 6 mois, cependant je fais partie de cette minorité chez qui cela n’a pas marché, voici mon expérience et mon avis.
Je complexais de mon acné avancé. Sensible aux solutions naturelles, j’ai d’abord testé un régime sans lait durant 7 mois, j’ai constaté une amélioration d’environ -30% de boutons, insuffisamment cependant au vu de mes attentes. J’ai donc testé d’autres solutions externes naturelles, sans effet, et une crème de visage chimique, à appliquer avant d’aller dormir qui n’a pas eu d'efficacité particulière hormis décolorer mes draps (?!).
Courant 2010, deux amis m'ont conseillé le traitement Procuta, qui a radicalement supprimé leurs acnés en 6 mois de traitement, séduisant ! Décembre 2010, appuyé par une dermato, je décide d’en faire autant, malgré l’avis défavorable de mes parents. Quartes mois de traitement : je n’avais quasiment plus d'acné et plus de traces deux mois plus tard. Qu’on se le dise, ce fût une véritable libération intérieure et une réelle prise de confiance en moi (très précieuse durant l’adolescence) ! J’ai malheureusement vite déchanté, au huitième mois (soit deux mois après la fin du traitement), je n’ai pu que constater la réapparaissions progressive de l’acné. Neuvième mois : ma dermato m’a conseillé des antibiotiques, m’indiquant que dans un ou deux mois max., tout serait réglé. Treizième mois : des douleurs en bas du dos s'intensifient depuis plusieurs semaines, jusqu’au point que marcher en devenait une épreuve. Terminé de supporter les effets secondaires depuis plus d’un an sans bénéficier des résultats, j'arrête les antibiotiques, et j’accepte : le traitement Procuta (=Roacutane) n'a pas fonctionné. Mi-Janvier, je vais voir un chiropracteur m'indiquant que le mal de dos provenait d’une inflammation des intestins ce qui a poussé sur mon bassin, petite manipulation pour replacement de ce dernier et c'est rentré dans l'ordre entre 15 jours. J’apprends au passage que les antibiotiques détruisent la fleur intestinale...
J’ignore pourquoi cela n’a pas fonctionné sur moi. Sur les forums certains parlent du fait que ce traitement serait déconseillé aux personnes ayant un taux élevé de testostérone (consultable par prise de sang), on parlerait dans ce cas d’une acné dite « hormonales », à confirmer.
Aujourd’hui, j’ai 25 ans, j'ai de l’acné depuis mes 15 ans, de plus en plus discrète cependant, sans doute dû à un second régime temporaire d'un an au crudivorisme en 2014 (régime alimentaire visant à consommer principalement ou exclusivement des aliments crus, oh oui c’est raide ! mais dans ces conditions, on pourrait décrocher la lune pour avoir une belle peau !). Ce fût bien plus efficace que le régime sans lait (diminution de 60 à 70% en un an, photo à l’appui, la médecine conventionnelle commence tout juste à découvrir le lien entre alimentation et acné). Je pense cependant qu'on peut avoir des résultats similaires avec un régime alimentaire moins drastiques, en évitant les aliments dont je qualifiais "d’acnogènes". J’ai depuis repris une alimentation plus conventionnelle (car j'ai trouvé ce régime très contraignant sur d'autres aspects), sans pour autant voir revenir une armée de boutons. J’ai cependant respecté quelques règles alimentaires, du moins à domicile notamment remplacer : lait de vache par lait de riz, fromage de vache par fromage de brebis et chèvre, pâte-riz-couscous blanc par du semi-complet, sucre blanc (éviter les sodas au passage) par sucre complet, pain blanc par du pain aux farines anciennes (blé, petit épeautre pauvre en gluten), limiter la viande rouge. Et bien sûr une alimentation équilibrée avec fruits & crudités, en privilégiant au maximum le bio (quand c’est possible). En parallèle, j’ai aussi fait un travail de développement personnel pour accepter mon physique auprès des autres (loin d’être évident je vous l’accorde !).
Même si mon échec est un cas isolé, je ne peux que vous déconseiller ce traitement. D’une part pour les nombreux effets secondaires durant le traitement, d’autre part pour les conséquences non maîtrisables à moyen ou long terme sur le corps, il suffit de lire la notice pour comprendre à quoi l’on s’expose.
Effets secondaires personnellement constatés durant les 6 mois de traitement :
- dépression : tout les évènements étaient plus lourds à supporter durant le traitement.
- grosses courbatures durant les premières semaines.
- dessèchement de la peau et des lèvres constant.
- saignement de nez deux à trois fois par jour : en cours, en pleine nuit ...
- peau très fragile (soleil déconseillé), plaque rouge sur le visage et sur le haut du torse, parfois les bras.
- mal de dos, activité sportive déconseillée.
- transpiration excessive en fin de traitement (moi qui transpire très peu à la base), 15min de VTT et je transpirais plus que 3h de vélo auparavant !
- mains moites en fin de traitement (gênant quand il s’agit de tenir la main de sa copine, dire bonjour à ses potes...). Ces deux problèmes de transpirations se sont réglé 3 mois après la fin de Procuta.
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