L’étude TOGETHER observe l’effet de la Fluvoxamine, un antidépresseur bon marché et disponible en générique, sur l’évolution de la COVID-19.

Les chercheurs ont eu l’idée de cette étude après avoir remarqué que les patients psychiatriques montraient une évolution moins forte de la Covid.

La première étude sur le rôle de la Fluvoxamine était à petite échelle mais encourageante. Fin 2020, il est apparu un premier article dans le magazine scientifique JAMA parlant de cet effet : aucun des 152 adultes (des patients avec symptômes et COVID-19 confirmé) qui étaient traités avec de la Fluvoxamine n’a connu une aggravation clinique par rapport aux 6 patients (8,3%) qui ont été traité avec un placebo, une différence statistiquement significative.

Une étude TOGETHER plus étendue a répété cette étude pour voir si l’effet potentiel était également vraiment réel et a concerné finalement 3 238 sujets qui ont été répartis entre un groupe traité (739 patients), un groupe avec placebo (733 patients) et d’autres options de traitement (1766 patients).
On ne sait pas encore s’il s’agit d’un effet de classe (ISRS). Si cela était le cas, alors cela signifierait que d’autres ISRS pourraient eux aussi avoir un effet similaire. Actuellement, cet effet n’a été démontré qu’avec la Fluvoxamine.

Le mécanisme exact n’a pas encore été découvert. Les chercheurs soupçonnent que différents mécanismes pourraient en être à l’origine. Le plus évident semble être un effet anti-inflammatoire par activation du récepteur S1. En présence de la Fluvoxamine, le récepteur S1 peut empêcher la libération des cytokines par le réticulum endoplasmique. Une autre option, c’est que la Fluvoxamine ralentit l’activation des plaquettes, résultant en un risque réduit de thrombose.

Plus d’un million d’individus prennent un antidépresseur, alors que pour 30 à 50% d’entre eux cela n’agit pas suffisamment.

La recherche du bon remède dans le dosage adéquat peut bien prendre des mois. Pendant ce temps, les effets secondaires peuvent être bien souvent sérieusement présents détruisant la confiance en soi-même, dans les médecins et dans le traitement.

Faites alors un test ADN.

Avec un simple prélèvement du mucus de la joue (salive), vous pouvez voir comment votre corps réagit aux médicaments, à l'aide du Personal Medicine Test

La composition de votre ADN permet de voir comment vous allez réagir aux médicaments. Vos gènes ont une influence énorme sur la façon dont un médicament fait de l’effet, se diffuse dans le corps et s’élimine à nouveau.
Ils peuvent ainsi être responsables pour les différences de réaction à un médicament. Vos gènes déterminent si votre corps va éliminer trop lentement, normalement ou trop vite un médicament, ce qui peut entraîner des effets secondaires désagréables ou au contraire aucun effet.
Un test pharmacogénétique montre l’activité des différents enzymes concernés et donne ainsi des informations sur la sorte de médicament qui vous convient et la dose correspondante.

Notre test pharmacogénétique contrôle les gènes suivants : ABCB1, ALDH2, BCHE, COMT, CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2D6-enhancer, CYP2E1, CYP3A4, CYP3A5, CYP4F2, DPYD, F2, F5, G6PD, GRIK4, HLA-B*1502, IFNL3, MTHFR, OPRM1, SLCO1B1, TPMT, UGT1A1 et VKORC1.